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African Guarantee Fund et British International Investment signent un accord de 75 millions de dollars pour financer les PME

African Guarantee Fund et British International Investment (BII), l’institution britannique de financement du développement et investisseur d’impact, ont annoncé leur partenariat pour un accord de re-garantie de 75 millions de dollars des États-Unis pour les Petites et moyennes entreprises (PME) à travers l’Afrique.

Grâce à cette facilité, AGF et BII fourniront des garanties de crédit aux institutions financières partenaires pour un maximum de 75 pour cent du risque sur les prêts aux PME, augmentant ainsi l’accès au crédit et réduisant les exigences de garantie pour ces dernières. En conséquence, ce partenariat de huit ans devrait faciliter l’octroi de prêts à hauteur de 150 millions de dollars à 17 300 PME par l’intermédiaire des institutions financières partenaires. Ce partenariat encouragera également les prêts aux PME détenues ou dirigées par des femmes ainsi qu’aux PME axées sur le climat.

En Afrique, les PME continuent de se heurter à des difficultés importantes pour accéder au crédit. Les institutions financières sont souvent limitées par des exigences réglementaires, un appétit limité pour un segment perçu comme plus risqué, un triple manque de garanties adéquates au niveau des PME, de connaissances de la part des prêteurs, et de compétences chez les PME emprunteuses.

Les mécanismes de partage des risques sont un outil essentiel pour combler les lacunes des prêteurs en matière de connaissances et pour élargir leurs prêts aux PME tout en atténuant les risques et en leur permettant de renforcer leurs capacités et leurs antécédents dans ce segment de marché. À ce titre, au moins la moitié de la facilité globale ciblera spécifiquement les PME dans les économies africaines les plus fragiles afin de soutenir les entreprises prometteuses qui peuvent contribuer à un développement économique productif à long terme.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a déclaré : « British International Investment est déjà une force du bien au Kenya, soutenant les emplois et les moyens de subsistance en Afrique. Cet investissement montre que lorsque nous agissons ensemble, nous pouvons aller loin. »

Constant N’zi, directeur général adjoint et directeur des risques du groupe African Guarantee Fund, a déclaré : « Notre partenariat avec British International Investment marque notre premier engagement avec une institution britannique de financement du développement et constitue le début d’une aventure qui aura un impact positif sur les PME africaines. Grâce à cette re-garantie, notre capacité à soutenir les institutions de prêt a été renforcée et nous sommes certains d’une croissance économique accrue dans les quarante pays africains où nos produits de garantie sont utilisés ».

Jo Fry, directeur des investissements et responsable du crédit intermédié chez British International Investment, a ajouté : « Nous sommes ravis de nous associer à African Guarantee Fund, une institution africaine à l’impact considérable, pour cette mission essentielle. Cet investissement permettra d’améliorer l’accès au financement des PME sur le continent africain, en mettant l’accent sur celles qui se trouvent dans les contextes les plus difficiles. Le partenariat, qui ciblera également le financement des entreprises axées sur le climat ainsi que des PME détenues et dirigées par des femmes, contribuera à accroître le développement inclusif et durable de l’Afrique. Le programme représente l’engagement de BII à travailler avec les meilleures institutions locales qui sont profondément ancrées dans les pays et les communautés qu’elles servent. »

La facilité conjointe contribue à l’Objectif de développement durable n°8 des Nations Unies sur la promotion d’une croissance économique inclusive et durable. L’investissement est également admissible au titre du Défi 2X, une initiative des institutions financières de développement (IFD) du G7 visant à mobiliser des capitaux pour soutenir l’autonomisation économique accrue des femmes dans les économies émergentes.