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L’AGF aborde la question de la disparité entre les sexes dans l’éducation lors de la célébration de la Journée internationale de la femme

Les institutions et les associations du monde entier réalisent des avancées décisives en vue de réduire les disparités entre les sexes dans l’éducation.

Pour remédier à cette disparité, l’African Guarantee Fund a organisé un programme de mentorat à l’intention des étudiantes de la Strathmore University Business School, par l’intermédiaire du bureau du développement de carrière de la faculté, dans le but de les exposer à des opportunités et de les sensibiliser à leur droit au pouvoir de négociation sur le lieu de travail, aux côtés de leurs partenaires masculins.

Dans une interview, M. Felix Bikpo, le PDG du groupe African Guarantee Fund, a déclaré que les étudiantes, principalement enthousiastes à l’égard des affaires, des questions financières et des sujets liés à l’économie, ont participé au forum car il a permis des conversations franches et ouvertes entre les femmes sur les questions relatives à leur autonomisation en Afrique.

En l’honneur de la Journée internationale de la femme 2020, récemment célébrée, M. Bikpo a noté qu’AGF espère établir une relation interpersonnelle de mentorat, d’acquisition de compétences et de connaissances pour les jeunes femmes africaines afin de les équiper et d’améliorer leur pouvoir de négociation dans leurs différents parcours professionnels.

Le forum de mentorat, dirigé par des femmes de différents départements de l’AGF, comprenait des discussions sur la recherche d’emploi, les défis rencontrés, la poursuite du succès ainsi que des conseils et des avis.

En Afrique, les déficiences des femmes en termes de capacités, ainsi que les barrières culturelles, n’ont pas complètement disparu. Les familles défavorisées ont tendance à privilégier l’éducation et la formation des garçons par rapport à celles des filles, ce qui a des conséquences directes sur leur capacité à poursuivre leurs rêves et leurs aspirations.

Les femmes en Afrique font preuve d’un véritable impact social. En effet, on estime qu’elles réinvestissent jusqu’à quatre-vingt-dix pour cent (90 %) de leurs revenus dans l’éducation, la santé et l’alimentation de leur famille et de leur communauté, contre quarante pour cent (40 %) au maximum pour leurs homologues masculins.

Pour conclure, M. Bikpo a déclaré : « Les femmes sont un véritable pilier des économies africaines, occupant un espace encore mal compris par les principaux acteurs financiers. L’Afrique compte la plus grande proportion de femmes entrepreneurs au monde et investir dans des entreprises détenues ou dirigées par des femmes a le potentiel de changer radicalement les communautés africaines. »